Nous avons eu la chance de tester l’Oculus Rift, casque de réalité virtuelle qu’on ne présente plus, et dont la boite fondatrice, Oculus VR, a récemment été rachetée par Facebook pour 2 milliards de dollars.
À titre personnel, il me tardait de pouvoir tester ce nouveau périphérique qui va sans aucun doute révolutionner le jeu vidéo. Avec le rachat par Facebook, notre domaine professionnel était aussi touché, via les applications sociales envisagées par Mark Zuckerberg (les rumeurs parlent d’une interface de réalité virtuelle entre des millions de personnes, à la manière de Second Life, mais avec la puissance de Facebook).
Nous avons proposé à nos clients de découvrir ce nouvel outil et de partager leur impressions avec nous autour d’un verre. C’est donc avec plaisir que nous avons accueilli Wild Box Productions qui nous a fait une démonstration du matériel.
Le matériel
Le casque était moins volumineux et surtout bien moins lourd que je ne me l’imaginais. Il est assez confortable sur le visage, et peut s’adapter aux porteurs de lunettes. La résolution du prototype actuel (Dev Kit 1 ou DK1) est très faible, et on distingue chaque pixel bien nettement.
Il y a également un phénomène de rémanence assez présent, mais ces désagréments sont déjà en partie corrigés sur le second prototype, et seront complètement absents de la version grand public. Ce site offre un aperçu assez réaliste des différentes versions de l’Oculus.
Les démos
Avec les remarques précédentes, on pourrait penser que l’expérience n’est pas terrible, mais ça n’est pas le cas : le fait que l’affichage suive les mouvements de votre tête suffit à vous immerger pleinement dans les démos proposées, et votre cerveau n’y voit que du feu. On est réellement plongé dans le jeu.
Nous avons pu tester une démonstration de montagnes russes médiévales qui était assez concluante pour les personnes sensibles à ce genre d’attractions (cf vidéo), même si le mouvement était guidé par le jeu (on était seulement spectateur).
Nous avons ensuite testé la visite d’une villa de Toscane, cette fois-ci interactive puisque nous pouvions nous déplacer dans le décor grâce à une manette (il existe même des mains virtuelles, que nous n’avons pas testé).
Bien que l’environnement soit plus calme (une simple maison), cette démo a fait plus d’effet que la précédente, et il était vraiment déroutant de se promener dans un jeu vidéo. Les sensations sont bien là, les échelles bien respectées (quand on passe une porte dans le jeu on a l’impression de vraiment la passer) et la 3D faisait son effet.
Contrairement au cinéma 3D où les objets sortent un peu de l’écran, avec l’Oculus, on n’a pas la même sensation, et la 3D permet d’être totalement immergé et de ressentir parfaitement les distances. Par exemple, si on s’approche d’une balustrade donnant sur la mer, on aura la sensation que l’on peut tomber si l’on se penche trop.
Bilan
On sent bien que la technologie est très jeune, mais le parcours effectué est déjà remarquable et le concept fonctionne parfaitement, ce qui laisse présager le meilleur pour l’avenir (surtout avec les retours de ceux qui ont testé le DK2). Il me tarde de tester la version finale, et surtout de tester la machine avec des jeux existants, pour avoir un aperçu encore plus complet des interactions possibles en Réalité virtuelle.